Grasset 2013
Il n’y a pas d’Indochine, c’est vingt-cinq récits de voyages. En Europe, en Amérique du Nord, en Asie, en Afrique, et en France. Il se compose de réalités rarement, sinon jamais décrites dans les livres de voyages. Mais aussi de moralités: sur l’homme, l’idéalisme, la maffia, les retournements de veste. Napoléon, Bourguiba, et bien d’autres sujets.
Il y est également question de postérité. Qu’est-ce que la postérité ? On le découvre peu à peu, de même que l’auteur, au fur et à mesure de ses voyages. Qu’est-ce qui fait que tel ou tel écrivain reste ? Et d’abord, ne restent-ils pas tous ? La postérité existe-t-elle, d’ailleurs ? Souvent, se posant ces questions, l’auteur se métamorphose. On le verra en crocodile pour une causerie avec Chateaubriand, en Lord Carnavon devant les pyramides d’Egypte, en prix Nobel à quatre-vingt-douze ans, en Arc de Triomphe qui marche. Comme son titre l’indique, Il n ‘y a pas d’Indochine ne parle pas un instant de ce pays. Du reste, dit quelque part l’auteur, l’Asie est introuvable.