Amérique, années 1920. Un brillant jeune homme triomphe en littérature. Il est talentueux, il est beau, il est affable. Il s’appelle Francis Scott Fitzgerald. Les critiques sont charmés. Dans ce choix inédit de ses interviews, il se montre à la fois sérieux et moqueur, espiègle et brillant. C’est avec esprit qu’il répond aux questions littéraires, intimes et parfois politiques des journalistes qui se pressent à la porte de celui qui passe alors pour un jeune prodige. L’inventeur des flappers et le découvreur de l’ « âge du jazz » brille ici de toute son intelligence et de toute sa gaieté. « Des livres et une Rolls » ? C’est ce qu’il voudrait s’offrir avec l’argent qu’il va gagner. Comme le dit Charles Dantzig dans sa préface, il fait là ses «débuts dans l’étourderie», contribuant à «laisser s’établir une légende, en partie par roublardise, peut-être (toute publicité est une bonne publicité), en partie par indifférence (seuls mes livres m’intéressent)». Ecoutons la voix si séduisante de l’auteur de Gatsby le Magnifique.